Thursday, July 27, 2006

Auf dem Weg zur Arbeit: V

Alors aujourd'hui, miss Vuitton était sans Louis. En fait elle est plutôt insipide cette fille; rien de particulier et sans ligne qui sépare le menton du cou (vous savez à quel point c'est quelque chose d'important! ;-D). Elle n'a pas un style interessant, mais je dois avouer que malgré sa tenue très criticable aujourd'hui, elle avait (comme depuis le début de la semaine*) des spartiates, or c'est un des éléments "qu'il faut avoir cette été". Le must de la chaussure de l'été (quoique les ballerines...). Certains se demanderont pourquoi telle la genevoise que je suis je n'en aies pas?! Simplement une question de doigt-de-pieds: je suis contre le montrage.**
Sinon bonne nouvelle c'était le chauffeur sympathique à l'air enjoué, ça m'a presque calmée les nerfs. Malheureusement je suis toujours sans nouvelle de la petite attardée, mais rassurez vous aussitôt que je la vois je vous fais signe!
Pour m'occuper dans le bus j'ai regardé devant moi le paysage et je suis tombée sur les cheveux de la fille assise devant moi (je suis en général toujours debout: j'aime pas m'assoir à côté de quelqu'un et/ou vu la longueur du trajet: 3 arrêts, je peux bien tenir!). Elle avait un chat et ses cheveux m'ont faite douter: a) (bzw. petit a) surgras ou b (bzw. petit b) elle les avait lavé ce matin. Avec l'observance naturelle qui me caractérise, j'ai scruté tel Colombo qui voit du coin de son oeil aveugle (how is it possible?!). J'ai découvert que non seulement le haut de son crâne fut mouillé mais les longueurs humides...
Le chauve absent aussi.
Ce matin la charette (comme l'appelle MB) ou autrement dit pour les non-avertis: le monsieur elvetino-rail-bar-roulant est passé bien 4 fois devant moi. Je ne sais comment réagir à chacun de ses passages: la première fois, j'esquisse un pseudo-sourir de bonjour (je ne fais jamais assez attention pour savoir si je l'ai déjà vu les jours précédents: am i bad?). La seconde fois je fais un signe de tête. Les fois suivantes je ne lève même plus la tête, pourtant je sais qu'il vérifie que je ne veux rien: "Mais mec, tu crois vraiment que je vais acheter quelque chose à ton 1'000e passage ou quoi?!" Parfois je me dis quand même que je devrais lui acheter quelque chose, il me fait de la peine quand personne ne l'arrête. Mais commander ne l'empêchera pas de faire un énième aller-retour! Il aura (expérience faite) plutôt tendance à regarder avec un air plus insistant quand il passera, air de dire "encore quelque chose" et je me demande si son regard émet de la pitié pour que je craque ou si elle m'était dirigée: genre "mange et grossis!"
Rebecca
*je glisse un critique dans mon compliment pour le modéré un peu!
** sauf à la plage, où je peux agir tel Gad Elmaleh: référence pour les plus avisés!

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